AMAKI et
SAKUYIA ne se regardaient plus. il fixaient le
SENSEÏ avec tant d'attention qu'on aurait pu croire qu'ils voulaient le manger.
"maintenant, expliqua-t-il, reculez le pied droit. vous aurez ainsi plus de place pour préparer puis lancer votre coup."
ils s'exécutèrent tous deux et, reproduirent le mouvement expliqué. Le
SENSEÏ se retourna et semblait mécontent. Intriguée,
SAKUYIA lui demanda pourquoi. Celui-ci leur répondit que ce n’était pas de leur faute et les envoya mettre un kimono adéquat. Ils s’en allèrent donc en direction des vestiaires. Là, ils trouvèrent de nombreux kimonos de différentes tailles. Chacun en saisi un et se dirigea vers son vestiaire respectif. Ils ressortirent quasi simultanément et ne perdirent pas de temps. Ils pénétrèrent dans la salle et le maître les arrêta à l’entrée du tatami.
« enlevez vos chaussures. »
Ils obéirent.
« bien, maintenant, montez sur le bord et saluez le tatami. »
Une fois ceci fait, le maître les fit le suivre. Il les installa à genoux, face aux 2 portraits. Et s’agenouilla quelque mètres devant eux, leur faisant face. Il lança:
«
REI ! »
et salua ses élèves qui en firent de même. Puis, il se retourna vers les 2 estampes et lança de nouveau:
«
REI ! »
Et salua les 2 maîtres. Il leva le genou gauche, reposa son pied à terre et se remit debout. Les 2 amis reprirent l’exemple ensemble et se relevèrent à leur tour. Le
SENSEÏ se dirigea vers le bord du tatami, enfila ses sandales, et décrocha trois
BOKEN du mur. Il se retourna vers le tatami, s’y dérigea retira ses sandales, monta sur le tatami, le salua et remit un sabre à chacun de ses élèves.
« bon. Maintenant que nous sommes un peu mieux préparés. »
Il marqua une pause puis repris:
« posez la paume de votre sabre sur votre nœud de ceinture et tenez-le droit devant vous, à 2 mains. Et maintenant tendez les bras vers l’avant en gardant toujours votre
BOKEN au niveau de la ceinture. »
Il se retourna, vérifia le travail et poursuivit son cours. Ils passèrent la journée à s’entrainer et sautèrent le déjeuner, chose inhabituel chez
AMAKI. La fraicheur du crépuscule commençant à percer, le maître renvoyer ses nouveaux élèves au vestiaire, un sourirent sur les lèvres.
*il deviendront forts, ils ont du talents, ça se voit dès leurs premiers mouvements. La jeune
SAKUYIA est très rapide, elle surprendrait une vive dans sa rivière natale ms manque un peu de précision dans le mouvement, je pense que du
Kyu-Jutsu lui ferais le plus grand bien. Le jeune
AMAKI, lui pourrais trancher une seule feuille parmi mille qui tomberait d’un arbre, un peu d’exercice physique le rendrait redoutable.
SAKUMO, je croies avoir trouver tes successeurs !*
AMAKI et
SAKUYIA pénétrèrent ensemble dans les vestiaires et se séparèrent, chacun ds une cabine.
AMAKI sorti par la porte, de l’autre côté de la cabine, une serviette et du savon à la main. Il entra dans la pièce des douches collectives, posa sa serviette sur un banc et pénétra ds la douche.
Pendant ce temps,
SAKUYIA s’était elle aussi déshabillée et avançait vers les douches. Bientôt, elle entendait de l’eau qui s’écoulait, elle poursuivit son chemin et aperçu une serviette sur un banc. Bien qu’intriguée, elle ouvrit la porte et la referma tout de suite. Elle s’entoura de sa serviette et s’assit sur un banc. Elle venait de voir son ami nu , malgré qu’il ai été de dos, elle semblait choquée. Le jeune homme, lui, n’avait apparemment rien remarqué. La jeune fille resta quelques instants sur le banc, puis se leva et se dirigea vers d’autre douche. À peine avait-elle fermé la porte que celle des douches s’ouvrait, laissant passer
AMAKI. Il se sécha vigoureusement de la tête aux pieds et sorti, la serviette autour de la taille. Il sursauta quand il vu
SAKUYIA, en serviette, devant, lui, le regard vitreux, le visage livide. Il passa sa main devant son visage et lui demanda s’il y avait quelque’un. Il l’a saisi doucement par le bras et elle paru reprendre ses esprits. Elle ne dit rien de l’incident à son ami et pénétra à son tour dans la douche. Quelques minutes plus tard, elle ressortait, se séchait et retournait à sa cabine. Elle mi un long moment à finir de secher, se lisser les cheuveux, s’habiller, se coiffer, se maquiller. L’opération pri une demi-heure et quand elle sorti, elle vi un
AMAKI exaspéré et visiblement impatient qu’elle sorte. elle éclata de rire, visiblement moins troublée qu'auparavant. Ils retournèrent dans la salle, saluèrent le maître comme il leur avait appris [on se tient debout, les bras le long du corps, et on incline le haut du corps en baissant les yeux vers le sol en signe de respect]. Il sortirent enfin du dojo et se dirigèrent vers… le
NAKASHI !
vous avez faim?