Voilà, je voudrais avoir le plus d'avis possible sur le début de ce "roman" (c'est un bien grand mot, je trouve
) Enfin, vous avez le droit de ne pas aimer, mais dites moi juste ce qui ne va pas, ok? merci d'avance à tous ceux qui liront et donneront leur avis^^
L'histoire------->>>>
ORGLAND7
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Ce qui m’est arrivé est hallucinant. A tel point que j’ai toujours du mal à y croire. C’est pour ça que je le couche sur papier, pour me rendre compte que c’est la vérité. Avant de vous en dire plus, je vais vous parler de moi avant ; la Audrey que j’étais et que je ne serais plus jamais.
Ma vie était assez banale : Je suis née dans une petite ville de Bretagne. J’y ai grandi et m’y suis fait une amie géniale, Romane avec qui je partage tout, surtout ma passion première : les RPG. Je ne sais pas si vous savez ce que c’est alors j’explique ; RPG signifie Role Playing Game. Dans ce genre de jeu, on incarne un personnage, un peu comme de jeunes enfants qui jouent au papa et à la maman mais en plus complexe et évolué. Aujourd’hui, on trouve des RPG en jeux vidéo mais les meilleurs sont ceux que l’ont joue en ligne, sur le net. Pour en revenir à Romane, c’est une fille formidable qui s’intéresse à tout. Sa mère est d’origine gitane et elles croient toutes les deux à la magie. J’ai appris à faire avec et suis intimement persuadée qu’au fond, ce sont elles qui ont raison. Romane est aussi douce et attentionnée que je peux être excessive et peu aimable ; de fait, on se complète l’une l’autre.
Ce jour-là, justement, je devais retrouver Romane chez elle. C’était les vacances de Pâques et nous avions pour habitude de nous inviter à chaque occasion, soit à chaque vacances scolaires. Romane habite à deux rues de chez moi. Quand je frappe à la porte d’entrée, c’est sa mère, Elena, qui m’ouvre. Elle m’embrasse sur le deux joues avant de prendre la parole.
_Alors ma petite Audrey, comment vas-tu ?
_Bien, merci, Mam’. Romane est dans sa chambre ?
_Oui, bien sûr. Je vous appellerais pour le goûter.
_Merci.
J’appelle Elena Mam’, je sais, ça parait étrange mais je la connais depuis ma plus tendre enfance et la considère comme ma propre mère, ayant perdu la mienne à l’âge de deux ans. Ne vous attristez pas sur mon sort, je ne suis pas triste à l’idée de ne pas connaître ma vraie mère. Mon père m’élève très bien et je n’ai ainsi aucune gène à appeler Elena Mam’.
Romane était sur son ordinateur. Comme à son habitude. Elle ne sursauta pas quand j’ouvris la porte ni quand je posai mes affaires sur son lit et m’y posai également, avec lourdeur.
_Bonjour Alexia-de-cendre !
_Ah ? Tu as finalement trouvé qui se cachait derrière ce pseudo ?
Romane tourna son siège pour me faire face. Pour n’importe qui, son regard serait juste noir mais moi, j’y décelais l’humour. Le même que le mien.
_Oui, et ce n’est pas très glorieux de ta part !
_Mouais…Permet-moi de douter, là ! Ca fait trois mois que je te fais marcher et que tu tournes en rond. A chaque fois que tu te rapprochais de la vérité, je t’emmenais à des lieues d’elle.
_Tu vas regretter de m’avoir fait ça, Aud !!
Sur ces mots chahuteurs, Romane se jeta sur moi et se mit à me chatouiller. Je me débattis et, tout en rigolant, je finis par avoir le dessus sur elle.
_Gagné !!
_Tricheuse !
_Comment aurais-je pus tricher, dis-moi ?
_ Oui, je sais, tu as toujours ton tic !
Romane se dégagea très rapidement. Mon tic… C’est assez bizarre, mais à chaque fois que je mens ou fais un acte indigne, je me mets à trembler. Et pas qu’un peu ! Un jour, j’avais volé des bonbons à Elena. Dès que je suis sortie de la cuisine où ils étaient cachés, je me suis mise à trembler. Un peu seulement au début, puis ce sont devenus de véritables spasmes très violents. Quand Elena et Romane m’ont trouvées ainsi, je leur ai tendu les bonbons en bégayant un vague « pardon ». Elena a éclaté de rire et je n’ai pas été punie.
Romane me fixait. Ce n’était pas dans ses habitudes de regarder quelqu’un en face, alors je m’inquiétais. Je la regardai, l’oeil inquiet.
_Quoi ?
_Tu es belle, c’est tout.
_Arrête de dire des bêtises ! Je ne suis pas belle ! Du moins, pas autant que toi et tu le sais !
_ Non, je l’ignore. D’ailleurs… Laisse-moi deux minutes et je te prouve que tu es bien plus belle que moi. Ca te va ?
Que répondre ? Rien, évidement. Face à son teint toujours bronzé, ses yeux verts pétillants et ses cheveux châtains cascadant autour de son visage toujours souriant, mon teint pâle mes yeux marrons et mes cheveux noirs étaient bien terne, laids. Mais Romane a un don. Celui de rendre beau (belle) les gens qu’elle voit. Elle connaît tout sur les looks, les couleurs, les coupes de cheveux pouvant ou non mettre en valeur quelqu’un. Son modèle préféré, c’est moi. Elle farfouilla dans son armoire, en sortit un haut marron moulant et une jupe bleue ; les examina avant de les balancer près de la fenêtre. Elle saisit ensuite un pantalon noir et un débardeur de la même couleur. Elle les analysa avant de leur faire subir le même sort que l’ensemble précédant. Plusieurs vêtements y passèrent. Il faut toujours qu’elle fasse cela avant de trouver le bon.
Quand enfin elle tient une robe en dégradés de verts, elle me regarde, un sourire jusqu’aux oreilles. Sans protester, j’enfilai la robe. Il y avait une ceinture à attacher dans le dos Romane me la ferma et me mit dans les cheveux un foulard vert, et me maquille à l’aide de fard à paupières et de rouge à lèvres. Elle me prit ensuite la main et me mena jusqu’au miroir de sa chambre. C’était une grande glace où l’on pouvait s’admirer des pieds à la tête et sous presque toutes les coutures. La fille qui se reflétait en face de moi n’était pas moi. Je n’étais pas elle.
_ Alors ?
_ Tu sais pertinemment ce que je pense.
_ Oui, c’est vrai. Ca ne te ressemble absolument pas. Mais tu es merveilleuse. Bien plus que moi.
_ Bien plus que toi en ce moment. Je te signale que tu es en pyjama ! On ne fait pas la comparaison entre une fille en pyjama et une autre bien habillée !
Romane me regarda, exaspérée et sortit de la pièce. J’attendis qu’elle revienne. Ce qu’elle ne tarda pas à faire. Mais ce qui me surpris, ce fut sa tenue. Elle était en sous-vêtements. Elle enfila une robe bleu ciel, se maquilla et se coiffa d’une tresse, tout cela en ne jetant qu’un regard distrait au miroir. Elle resplendissait à tel point que j’en eu le souffle coupé.
_ Romane… Tu es…
_ ...Superbe, je sais. Mais dis-moi sans mentir, laquelle de nous deux l’est le plus.
Son ton était sans réplique, elle ne me laissait aucune ouverture pour détourner la conversation. J’ai tourné la tête pour voir nos reflets dans le miroir. Un halo de lumière l’enveloppait et elle était plus belle que jamais mais… C’était dur à admettre mais je n’étais pas mal non plus. Mes yeux ressortaient avec le maquillage et mes courbes assez généreuses aussi grâce à la robe. J’ai baissé les yeux, comme une enfant prise en faute.
_Toi.
Mes mains tremblèrent. Mentir n’était vraiment pas une bonne chose. Ensuite, ce fut mon corps tout entier. Romane n’a pas esquissé le moindre geste pour m’aider : elle savait que ça s’arrêterait tout seul. Elle souris juste d’un air très triste et sortit en courant. J’étais sûre, même sans les avoir vues, que ses joues étaient couvertes de larmes. Les spasmes qui me clouaient sur place devinrent de plus en plus violents. Je me suis écroulée par terre, incapable de tenir sur mes jambes flageolantes. Mes tremblements devinrent tels que j’en eu la nausée, comme bien souvent. Je me retins toute fois de vomir jusqu’à ce que tout se calme. Ce qui ne tarda pas. Tout s’estompa : mes tremblements aussi bien que mes nausées. Mais ce qui ne cessa pas, ce fut mes larmes. Pourquoi avais-je menti ? Pourquoi avait-elle réagi ainsi ? Pourquoi ?
Je me suis relevée avec bien des difficultés, tenant à peine sur mes jambes. Par réflexe, je me suis regardée dans le miroir. Malgré la robe et le maquillage, je ne ressemblais plus à rien. A rien d’humain, du moins. A force d’avoir retenu mes larmes, j’étais devenue rouge, mes larmes avaient gonflés mes yeux et, pire que tout, la robe de Romane était déchirées à maintes endroits. Malgré cet accoutrement ridicule, je suis ortie en courant. J’ai eu beau la cherchée, Romane n’était visible nulle part. Elena m’a vue, et les yeux écarquillés, me demanda :
_Que se passe-t-il ? Que t’est-il arrivé ? Où est-elle ?
_Je ne sais pas. Si tu vois Romane, dis-lui que je suis rentrée chez moi, d’accord. Et aussi que je n’ai rien compris, qu’il faut absolument qu’on s’explique, toutes les deux. Et puis, que je l’aime. Dis-lui bien ça, d’accord ? Au revoir, Mam’.
Elena, qui semblait aussi paumée que moi, ne m’a pourtant pas retenue. Je suis retournée dans la chambre de Romane pour y récupérer mes vêtements. Je suis ensuite sortie, sans un regard en arrière. Mes larmes avaient recommencées à couler.
Merci d'avoir lu jusqu'au bout!!!!!
Sujet: Roman (le mien, du moins ^^'')